David Thunder, de l'Université de Navarre, Nekane Beloki Arizti et Leire Berasaluze Gerrikagoitia, de l'UPV/EHU, viennent enrichir la rubrique Urteko Galdera 2019, sous différents points de vue et perspectives.
David Thunder, chercheur et professeur à l'Institut de la Culture et de la Société de l'Université de Navarre, se penche sur le sens des termes « intégration » et « cohésion » sociale. Il considère qu’il est indispensable de savoir ce que veulent les communautés qui habitent le territoire ou les territoires en question, comment elles se voient et s’entendent et comment elles perçoivent leur lien. Ce n'est qu'à partir de l'adhésion et de la volonté de collaboration qu'il est possible d’avancer vers une plus grande intégration sociale, économique et politique.
« Inclusion, participation et relations de pouvoir : les trois côtés du triangle de la cohésion » est le titre de l'article de Nekane Beloki Arizti. Cette enseignante et coordinatrice d’Éducation Sociale à la Faculté d'Éducation de Bilbao (UPV/EHU), trace un triangle à trois côtés : inclusion, participation transformatrice et relations de pouvoir, au centre desquels se situe la cohésion sociale. Il s'ensuit que les processus d'intégration ne garantissent pas la cohésion, mais il s’avère plus facile de la consolider à partir de cette triple perspective.
Pour terminer, Leire Berasaluze Gerrikagoitia, chercheuse pré-doctorante (UPV/EHU), illustre l'intégration à travers le cas d’une jeune doctorante d'origine brésilienne, qui souhaite apprendre l’euskara mais qui ne peut pas, faute de moyens. Ce qui mène l’auteure à comprendre que la voie de la cohésion passe par une connaissance approfondie de la situation des personnes en situation irrégulière.
